Catégorie : Présentation vidéo
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Une apparition de lumière dans sa plus grande intensité avant de disparaître en « anéantissant la vision ».
Avec cette lumière tombent les oripeaux des apparences pour ne laisser place qu’à une certaine vérité de ce qui se donne à voir, vérité qui est aussi de ne pouvoir tout voir ni tout savoir. Ce manque à voir est aussi un manque à être constitutif de ce qui engage le désir vital.
« Je reviens à la beauté. Nous l’avons vue alors, je l’ai dit, resplendir parmi ces visions ; retombés sur la terre, nous la voyons par le plus pénétrant de tous les sens effacer tout de son éclat. ». Phèdre, Platon, 250d-251c
La question du dévoilement est une question essentielle dans l'histoire de la peinture, et l'art de certains artistes, notamment de la renaissance, consistait à dissimuler de petits trésors iconographiques derrière des scènes religieuses, par exemple.
"Peindre, c’est toujours faire voir le feu sous la cendre" 1981,Jean-Marie Pontevia in "La peinture masque et miroir. Écrits sur l’art et pensées détachées", P.74.
Cet article m'inspire...
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Huile sur toile 80x100 cm
2020
Auteur : Jean-François Ferbos
La question qui se pose est « pourquoi le seuil ? » et « où la singularité de cette représentation se situe-t-elle, étant une reprise de Caravage ? ».
Face à ce modèle que j’ai choisi, je crois qu’elle se trouve dans la micro variation, dans « l’inframince » que je souhaite prendre à rebours de Duchamp, en un sens, avec ses « ready-mades ». J’avance en quelque sorte, que l’art rétinien n’est pas mort, contrairement à ce qu’il a annoncé. Et, en reprenant sa théorie sur cet « inframince », je fais une proposition : il est possible d’accepter et d’annoncer sa dette envers l’histoire de l’art, envers les artistes passés et présents tout en apportant sa part de création avec ces micro variations de la représentation. La singularité de ces petits « pas de sens » gît ici dans cet espace étroit qui permet différence et répétition en fonction de leur...
le
Rêverie duchampienne : Marcelle M'apostrophe
Huile sur médium
80x60 cm
2018
Auteur : Jean-François Ferbos
Musée portatif plat, création "inframince" dont le motif essentiel est donc la ténuité et faisant suite à la très fameuse "Boîte en valise".
Comme le dit Jean-Christophe Bailly : « En effet, l’image est toujours déjà seconde, elle ne peut être image que de quelque chose : ce qui, dans l’image, entrelace le non-être et l’être, c’est cette simultanéité d’une existence et d’un renvoi à l’existence ou, comme on l’a souvent dit (à propos du portrait notamment), d’une présence et d’une absence. Cette sortie est à la fois un mouvement (l’être sort de lui-même, quelque chose est sortie de l’être) et une stagnation (ce qui est sorti ne se pose qu’en flottant, nous sommes devant quelque chose qui s’échappe mais qui, tout autant, se tient dans une fixité) ».
De là, est-il possible de percevoir que l'acte de création...
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Seuil N°3 : Le doute
Huile sur toile 100x73 cm
2021
Auteur : Jean-François Ferbos
#artcontemporain #peinture #artcurator #artgallery #artiste #jeanfrancoisferbos #gallery #galerie
"Tout ça nous ramène au statut de ce que j’énonçais la dernière fois, lié à notre rapport, de vous, de moi, et que je mettais en suspens entre la voix et l’acte de dire. J’ose espérer que l’acte de dire y a plus de poids, quoique c’est de cela que je puisse douter, puisque ce doute c’est ce que la dernière fois j’ai émis comme tel. Si c’est l’acte de dire, c’est celui-là, que je reçois d’une expérience codifiée." Jacques Lacan, "Les non-dupes errent" 11 juin 1974.
Dubitare : « balancer », « hésiter ». État d’incertitude. Avec l’école sceptique, pour qui la vérité, si elle existe, est inaccessible, il est question de suspendre son jugement (epochè) et de n’adhérer à aucune opinion afin d’être libre. Ce doute existentiel que l’on retrouve...
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Seuil N°4 : L'iris
Huile sur toile 89x130 cm
2021
Auteur : Jean-François Ferbos
https://lnkd.in/exrq6M4
#artcontemporain #peinture #artcurator #artgallery #artiste #jeanfrancoisferbos #gallery #galerie Seuil N°4 est une huile sur toile (89x130 cm) qui s’inscrit dans la série de mes tableaux traitant de la question du seuil, comme espace de transformation, de mutation et de mouvement. L’œil qui y est représenté, portant sur lui le reflet de ce qu’il est supposé voir (à moins que ce ne soit le reflet de son âme), constitue un lieu de passage entre le dedans et le dehors, entre le regardeur et celui ou celle qui est regardé. « Et c’est parce que ça me regarde qu’il m’attire si paradoxalement, quelque fois plus, -et à plus juste titre -que le regard de ma partenaire, car ce regard me reflète après tout et pour autant qu’il me reflète, il n’est que mon reflet, buée imaginaire. »
Lacan J., Le Séminaire, livre X, L’angoisse, Paris, Seuil, 2004, p....
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Huile sur toile
114x146 cm
2020
Auteur : Ferbos Jean-François
« De fait, notre travail consiste non à défendre des limites imperméables, mais à œuvrer sur leurs lisières pour décider à chaque fois où se trouve la jointure. Travail épuisant, local, qui n’a pour guide que quelques orientations éthiques. ». CIFALI M., 2020, Tenir parole. Responsabilités des métiers de la transmission, Paris, PUF.
Edward Povey s’approche au plus près de la question du sujet et notamment en ce qui concerne la question de sa disparition ou dissolution évanescente. Il y a, avec ce sujet-là, celui que la psychanalyse appelle le sujet de l’inconscient. La psychanalyse pose l’hypothèse de son "aphanisis" ce qui pourrait signifier qu’il est insaisissable sauf à n’être, en son essence, que pur mouvement. Cette saisie n’est donc possible qu’un seul instant.
Cet aspect-là vient au plus près de ce qu’Edward Povey nomme fréquemment les fantômes et les apparitions...
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« De fait, notre travail consiste non à défendre des limites imperméables, mais à œuvrer sur leurs lisières pour décider à chaque fois où se trouve la jointure. Travail épuisant, local, qui n’a pour guide que quelques orientations éthiques. ». CIFALI M., 2020, Tenir parole. Responsabilités des métiers de la transmission, Paris, PUF.
La question qui se pose est « pourquoi le seuil ? » et « où la singularité de cette représentation se situe-t-elle, étant une reprise de Caravage ? ».
Face à ce modèle que j’ai choisi, je crois qu’elle se trouve dans la micro variation, dans « l’inframince » que je souhaite prendre à rebours de Duchamp, en un sens, avec ses « ready-mades ». J’avance en quelque sorte, que l’art rétinien n’est pas mort, contrairement à ce qu’il a annoncé. Et, en reprenant sa théorie sur cet « inframince », je fais une proposition : il est possible d’accepter et d’annoncer sa dette envers l’histoire...