étendue marine

Vous faites face à votre sentiment de vide et de froideur qui anéantis toutes vos questions existentielles Loin de Shakespeare vous vous dites : Etre ou ne pas être, à quoi bon ? Pourtant vous n'êtes pas triste vous n'êtes pas défaitiste. Seulement, vous vous désillusionnez d'avoir cru contenir en vous, toutes les mers du monde, vous haïssez tout ces sentiments de cartes postales , et vous vous rendez compte que tout sera effacé comme châteaux de sable, c'est ce que parfois vous révèle un océan de vague, de flux et de reflux infinis, dans un de ces crépuscules glaciaux et monotones d'une banale et pure journée d'hiver. Alors que la montagne, ou peut-être le désert, vous procurera un sentiment d'éternité de force. La mer , elle, vous rendra, tout d'un coup, éphémère, inutile. Ce n'est pas triste, aucun désastre en vue, au contraire, nous pourrions puiser dans ce sentiment qui risquerait si on s'y abandonne de nous engloutir, nous pourrions puiser une force inédite, une force métabolique émergeante des flots sans structure qui submergera et vitalisera pleinement tout nos actes.